Bonaventure Kalou, ancien international ivoirien, a décidé de se lancer en politique. Pour ses débuts, l’ex-star des Éléphants s’est prononcée sur le régime Ouattara et invite celui-ci à poser des « actes forts » tel que la libération de Simone Gbagbo, en vue de la réconciliation nationale.
Bonaventure Kalou demande à Ouattara de poser des actes pour le réconciliation nationale
À 40 ans, Bonaventure Kalou a définitivement rangé son costume de footballeur pour une reconversion en politique. Considéré comme l’un des meilleurs milieux ivoiriens, l’ancien capitaine des Éléphants a décidé de se porter candidat aux élections municipales dans la localité de Vavoua.
Pour confirmer sa présence sur la scène politique, l’ex-attaquant du PSG n’hésite pas à aller en eau trouble et prône la réconciliation nationale, condition sine qua non pour voir le pays redevenir ce havre de paix qu’il était dans le passé.
Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, le frère de Salomon Kalou n’a pas mâché ses mots, appelant le président Alassane Ouattara à poser des « actes forts » en vue de décrisper l’atmosphère politique ivoirienne. Il a surtout demandé au chef de l’État ivoirien à s’impliquer pour la libération de l’ancienne première dame Simone Gbagbo.
« Je pense qu’il faut des actes forts pour renforcer le dialogue républicain. Les partis d’opposition attendent cela de la part du président Ouattara, afin d’instaurer un climat plus apaisé. Ils lui feraient davantage confiance. Alors, une grâce ou une libération de Simone Gbagbo pourrait aller dans ce sens », a-t-il déclaré.
Concernant le cas de Laurent Gbagbo, l’ex-footballeur affirme qu’il aurait été mieux que l’ex-président ivoirien soit jugé au pays. « Il aurait été plus logique que les Ivoiriens se retrouvent entre eux et que Laurent Gbagbo soit jugé en Côte d’Ivoire plutôt qu’à la CPI. Nous sommes Africains, il y a des choses que nous devons régler sous l’arbre à palabres », a indiqué le neopoliticien.
Toutefois, il reste à savoir si le cri de coeur de l’ancien parchiderme sera entendu par le régime d’Abidjan.