La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), une opération de maintien de paix, s’est dite « inquiète » mardi, du nombre élevé d’attaques armées dans le centre du pays, dans un communiqué.
La MINUSMA préoccupée par la situation qui prévaut au Mali.
La mission onusienne au Mali a fait part de sa « vive préoccupation face au nombre de plus en plus élevé d’incidents violents et d’attaques armées » dans les régions du pays.
Vendredi, la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a annoncé la mort de « 14 présumés terroristes », lors d’une présumée tentative d’évasion, à Dioura dans région de Mopti (Centre).
Des proches de ces 14 « suspects terroristes » ont rejeté cette thèse de l’armée, évoquant celle d’une « exécution sommaire » par les forces armées.
Dimanche, le ministère de la Défense et des anciens combattants a déclaré avoir saisi le procureur militaire pour « diligenter les enquêtes appropriées de manière à faire toute la lumière sur cet incident et à s le « strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».
La mission onusienne au Mali a fait part de sa « vive préoccupation face au nombre de plus en plus élevé d’incidents violents et d’attaques armées » dans les régions du pays.
« D’autres allégations de violations et d’abus des droits de l’homme ont été rapportées dans les communes de Sokolo (région de Ségou) et de Dioura », selon des organisations de droit de l’homme.
La MINUSMA disposée à épauler le Mali dans sa lutte contre l’insécurité.
« La MINUSMA a salué cette déclaration du ministre de la Défense et s’est dite prête, conformément à son mandat, à appuyer les autorités maliennes pour mener des enquêtes indépendantes et transparentes sur les dernières allégations de violations des droits de l’homme dans les régions de Ségou et Mopti », indique le document.
La MINUSMA dit prendre les dispositions nécessaires afin de s’assurer que la lutte contre le terrorisme se fasse dans le « strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».