A Gagnoa, dans le Centre-ouest ivoirien, des agents de sous-préfectures et préfectures de Côte d’Ivoire ont entamé une grève lundi, pour réclamer l’amélioration de leur condition de vie. Un mouvement suivi dans 32 villes, selon leur plateforme, le Syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire (Synamici).
Après la localité de Gagnoa, d’autres villes de la Côte d’Ivoire suivent le mouvement de la grève
A l’appel du Synamici, ces agents ont entamé lundi une chttps://www.afrique-sur7.fr/390795-collectivites-territoriales-greve d’une semaine, pour dénoncer entre autres, des licenciements abusifs des gens de maison, des mutations abusives, et des suspensions de solde.
La grève a été suivie dans certaines villes, notamment à Bouaké, deuxième ville du pays, où les agents étaient absents de leurs bureaux lundi matin.
Le mouvement a été suivi dans 32 villes dont San-Pedro(Sud-ouest), Yamoussoukro, Daoukro, Bouaké (Centre), Grand-Bassam, Tiassalé (Sud), Abengourou (Est), Gagnoa (Centre-ouest), selon le secrétaire national du SynamiciI, Yves Désiré Séri.
A Gagnoa, près de 50 agents ont manifesté devant la sous-préfecture de la ville, avec des pancartes sur lesquelles étaient écrites: « Nous sommes fatigués des promesses non tenues, nous voulons du concret, à bas la dictature au ministère de l’Intérieur ».
Le syndicat dénonce entre autres, des licenciements abusifs des gens de maison, des mutations abusives, et des suspensions de solde.
En 2017, les agents du ministère de l’Intérieur avaient observé des grèves pour réclamer entre autres, l’institution d’indemnités de sujétion, l’institution de primes, l’intégration des gens de maison à la fonction publique, la prise d’actes garantissant leur emploi dans les collectivités territoriales.
Sur neufs points de revendication, huit ont été pris en compte par le gouvernement, a affirmé le syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire.
« Nous ne voyons aucun début d’exécution de ces », revendications. « Nous avons décidé d’entrer en grève pour nous faire entendre », a expliqué le secrétaire régional du Synamici de Gagnoa, Faustin Diébli, à ALERTE INFO.