Le Burkina Faso est le premier pays contributeur de troupes de la Mission de l’Onu au Mali (Minusma), avec un effectif total de 1.723 militaires dont 38 femmes, selon la l’organisation onusienne.
Le Burkina Faso en tête des pays africains contributeurs d’effectifs au sein de la Minusma.
Basées dans la région de Tombouctou au nord du Mali, ces troupes assurent la sécurité des convois logistiques de la Minusma, des opérations militaires pour la sécurisation des populations civiles et la protection des camps de la Mission.
La Minusma est présente au Mali depuis juillet 2013 à la suite de la rébellion déclenchée en janvier 2012 par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, mouvement Touareg) qui avait décrété la partition de fait du Nord du pays, et de l’invasion de cette zone par des groupes jihadistes, liés pour certains à Al-Qaïda.
Ces groupes qui ont été en grande partie chassés à la suite d’une intervention militaire internationale, de la France en particulier, subsistent encore dans certaines zones du nord, n’hésitant pas à s’en prendre aux forces onusiennes, maliennes et françaises.
La Côte d’Ivoire compte accroître son effectif au sein de la Minusma.
Depuis son déploiement, la mission onusienne qui comptait à la date du 22 mars 2017, 10.923 soldats et 1.276 agents de police, a perdu plus de 152 Casques bleus dont « 86 suite à des attaques ».
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a affirmé jeudi avoir saisi l’Organisation des Nations unies « pour accroître » l’effectif du contingent ivoirien déployé au Mali, au sein de la Mission de l’ONU (MINUSMA), après un entretien avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), présent à Abidjan pour une visite d’Etat de 48 heures.
La Côte d’Ivoire a envoyé sa première « unité combattante » de 150 soldats au Mali qui a rejoint la force de l’ONU à Tombouctou (Nord), en 2017.