Les forces vives burkinabè ont recommandé au gouvernement de « négocier l’accalmie avec les syndicats de la fonction publique », à l’issue de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat qui s’est tenue de mardi à jeudi.
Les forces vives burkinabè demande au gouvernement de négocier avec les syndicats de la fonction publique
Les forces vives ont recommandé au gouvernement de « négocier l’accalmie avec les syndicats de la fonction publique », qui ont refusé de participer à la conférence.
La Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP) exigeait, pour sa présence, que le format des discussions sur le système de rémunération des fonctionnaires soit réduit au gouvernement et aux syndicats, et donc qu’elles n’incluent pas les forces vives.
La (CSFP) avait également annoncé,ces dernières semaines face à la presse, un sit-in pour le, jour d’ouverture de la conférence sur le système de rémunération des fonctionnaires, initiée par le gouvernement.
Outre la CSFP, la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B), a également refusé de prendre part à la conférence, qui a toutefois vu la participation de cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes.
Jeudi, à la clôture de la conférence, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a déclaré que sa main reste tendue « à ceux et à celles qui se sont mis en marge du processus ».
L’objectif général de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, selon M. Thiéba, était de « parvenir à un mécanisme garantissant une gestion équitable et soutenable des rémunérations des agents publics de l’Etat et permettant la recherche de l’apaisement social et l’accroissement de la productivité publique ».