Alassane Ouattara et Roch Kaboré ont évoqué le sort des Burkinabè qui occupent illégalement la forêt classée du Mont Péko. Les présidents ivoirien et burkinabè ont promis de travailler sur la question les jours à venir.
Le Mont Péko, un parc national transformé en champ de cacao par des Burkinabè
Le couvert forestier ivoirien est véritablement en souffrance. Les parcs nationaux et autres réserve ne sont nullement épargnés dans cette destruction de la forêt. Aussi, le parc national du Mont Péko, situé dans l’ouest ivoirien, qui est occupé par des ressortissants burkinabè, a été passé en revue lors de la 7e conférence du Traité d’amitié et de coopération (TAC).
Dans le cadre de cette coopération, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé 4 accords bilatéraux, notamment l’accord de coopération en matière de coproduction, de formation et d’échanges cinématographiques et audiovisuels, le protocole portant définition des modalités pratiques de fonctionnement et d’exécution du fonds ivoiro-burkinabè pour la promotion de la femme, l’accord de coopération dans les domaines de l’économie numérique et de la poste et enfin le protocole portant définition des modalités pratiques de fonctionnement et d’exécution du fonds de l’amitié et de la coopération ivoiro-burkinabè pour l’insertion des jeunes.
Mais, s’il y a une question qui est en passe de pourrir les relations entre Abidjan et Ouagadougou, c’est bien l’occupation du parc national du Mont Péko par des individus venus du pays des hommes intègres. En effet, l’entrée de cet espace protégé est bloquée par des hommes puissamment armés, couvrant ainsi une exploitation illégale de vastes plantations de cacao, de café et d’hévéa implantées dans cette forêt.
En dépit des multiples démarches pour déguerpir les lieux, rien n’y fît. Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré se sont donc convenus de se concerter dans les brefs délais afin de trouver une solution définitive à cette situation.lique de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au lieu de sept, comme annoncé par les experts le 23 juillet dernier à l’ouverture des travaux préparatoires de cette rencontre.
Notons que plusieurs déguerpissements avaient déjà eu lieu, n’empêche que cet espace de 34.000 ha de forêt est toujours sous la coupe de groupes armés