Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro, à qui l’on prête des ambitions présidentielles, « n’a pas encore dit qu’il avait un problème avec son engagement » au sein du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) et « devrait logiquement faire partie du groupe parlementaire RHDP » dont la mise en place est prévue « courant décembre », a affirmé l’un des porte-paroles de la coalition au pouvoir, Mamadou Touré.
Guillaume Soro n’a aucun « problème » avec le RDR selon Mamadou Touré
M. Soro « dont certains se réclament, jusqu’à preuve du contraire est vice-président du RDR est membre du RHDP. Il n’a pas encore dit au président Alassane Ouattara qu’il avait un problème avec son engagement au niveau du RDR », a fait savoir M. Touré lors d’une conférence de presse qu’il co-animait avec le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du RHDP.
Il répondait à une question sur le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique proche du président de l’Assemblée nationale, qui avait appelé Guillaume Soro, à se porter « candidat » à l’élection présidentielle de 2020.
« Logiquement, il (M. Soro) devrait faire partie du groupe parlementaire RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, coalition au pouvoir) », a assuré Touré Mamadou, appelant à ne pas « extrapoler » les faits.
M. Touré a ajouté que le RDR, n’avait « aucun problème d’unité » en son sein.
Le Bureau exécutif de la coalition au pouvoir a décidé de la mise en place des groupes parlementaires RHDP à l’Assemblée nationale et au sénat « courant décembre », a dit M. Adjoumani à la presse.
Le bureau a également décidé de ramener la période transitoire avant la fusion des partis politiques, initialement fixée de 12 à 18 mois de « 3 à 6 » mois, afin d’organiser le congrès du parti unifié le 26 janvier 2019.
Ce congrès intervient six mois après l’assemblée constitutive du RHDP.
A l’issue de ce congrès « tous les partis existants juridiquement ne vont plus exister » car il y aura « qu’un seul parti » politique après le 26 janvier 2019, a rappelé Mamadou Touré.