Cinq gendarmes ont été tués mardi, 3 autres blessés et 21 assaillants « neutralisés » dans des combats après une attaque « terroriste » contre un détachement militaire du Groupement des forces de sécurisation du Nord (GFSN) installé à Oursi, dans la province de l’Oudalan (région du Sahel), a annoncé l’état-major des armées, dans un communiqué.
Des gendarmes tués dans une attaque terroriste
« Dans la matinée du mardi, en réaction aux opérations menées par les Forces de défense et de sécurité lundi dans les départements de Kain, Banh et Bomboro, un détachement militaire du Groupement de forces de sécurisation du Nord (GFSN) installé à Oursi (province de l’Oudalan, Région du Sahel) a été attaqué par des terroristes », indique la note.
L’état-Major précise que les « Forces de défense et de Sécurité ont repoussé cette attaque et lancé une contre-offensive », faisant état d’un bilan de « cinq gendarmes » tués et « trois » autres « blessés dont deux dans un état grave ».
La contre-offensive des Forces de défense et de sécurité a également « permis de neutraliser 21 terroristes », selon la note qui ajoute que « les opérations de ratissage de la zone se poursuivent ».
Lundi, les Forces de défense et de sécurité burkinabè ont « neutralisé » 146 assaillants après l’attaque terroriste qui a fait dans la nuit de dimanche à lundi 14 morts « au sein de la population » de Kain, dans la province du Yatenga (région du Nord).
Depuis le 31 décembre 2018, l’état d’urgence a été décrété dans 14 provinces dont celles de la région du Sahel, afin d’ »assurer avec sérénité et efficacité la lutte contre le terrorisme » auquel le Burkina fait face depuis trois ans.