Le bureau de l’Assemblée nationale, version Amadou Soumahoro, sera mis en place, ce lundi 6 mai. Le PDCI annonce d’ores et déjà qu’il ne se reconnait pas dans cette élection.
Assemblée nationale, le PDCI dénonce un passage en force
Plus de deux mois après l’élection d’Amadou Soumahoro à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, le bureau de l’institution n’est pas encore mis en place. Les Députés ivoiriens ne cessent de s’empoigner, selon qu’ils sont de l’opposition ou proches du pouvoir.
Aussi, pour l’élection annoncée du bureau de l’Assemblée nationale, ce jour, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a tenu à marquer sa désapprobation quant au forcing opéré par son ancien allié du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP unifié).
Dans une déclaration faite, ce dimanche, le Professeur Maurice Kakou Guikahué, Secrétaire exécutif du parti septuagénaire, indique que les discussions engagées avec le successeur de Guillaume Soro pour la mise en place d’un bureau consensuel se sont soldées par un échec. Par conséquent, le bureau qui sera assurément mis en place, ce lundi, ne sera pas reconnu par le parti d’Henri Konan Bédié.
Les groupes parlementaires PDCI-RDA, pro-Soro et Vox Populi, faut-il le noter, exigeaient une représentation des différents groupes parlementaires au sein de ce bureau en fonction du poids de chacun. Exigence qui avait buté sur celle du groupe parlementaire RHDP.