Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque meurtrière à Bailey Bari près de la frontière avec le Mali. 28 soldats nigériens ont perdu la vie lors de cette attaque.
Le groupe Etat islamique continue de semer le chaos au Sahel.
Dans un communiqué, le groupe État islamique a revendiqué l’attaque de mardi soir à la frontière entre le Niger et le Mali. Au moins 28 soldats nigériens ont perdu la vie dans cette embuscade. L’organisation terroriste indique que ses combattants ont pris pour cible un convoi de l’armée nigérienne, dans le village de Tongo Tongo, « tuant ou blessant 40 soldats ».
Les militaires visés font partie de l’opération Dongo. Celle-ci a été lancée il y a plusieurs mois déjà. Les forces de sécurité avaient reçu l’ordre de poursuivre des assaillants après l’attaque de la prison de haute sécurité de Koutoukalé lundi 13 mai. Ils ont été piégés lors de cette course poursuite. L’un des véhicules a notamment sauté sur un engin explosif. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a décrété trois jours de deuil national après la mort des soldats.
L’organisation Etat islamique (EI) n’en finit donc pas avec la terreur en Afrique de l’Ouest, notamment au Sahel. Cette récente attaque contre les forces de sécurité nigériennes a eu lieu dans la zone où quatre soldats américains ont été tués en octobre 2017, lors d’une patrouille conjointe des troupes nigériennes et des forces spéciales américaines. Ils étaient victimes d’une embuscade revendiquée également par Daesh.