La reforme engagée de la Commission électorale indépendante (CEI) connait un ralentissement. Alors que le gouvernement ivoirien tient pour responsable de ce blocage le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), le Parti d’Henri Konan Bédié rejette ces accusations et donne sa version des faits.
Blocage dans le processus de reforme de la CEI: Le PDCI-RDA donne sa version des faits
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, formation politique dirigée par Henri Konan Bédié rejette toute responsabilité dans le blocage observé dans les travaux de reforme de la Commission électorale indépendante. Le plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire était accusé par le gouvernement Ouattara d’en être le principal responsable.
« le Gouvernement évoque le blocage des travaux de la réforme de la CEI, par le PDCI-RDA et d’autres Groupements Politiques », fait savoir le parti septuagénaire dans un communiqué dont copie est parvenue à la Rédaction d’afrique-sur 7. Des accusations que le vieux parti ne se donnera pas de mal à rejeter.
« La Direction du PDCI-RDA voudrait rappeler au Gouvernement que, dans un esprit d’ouverture et de franchise, le PDCI-RDA a participé à toutes les réunions auxquelles il a été convié », rétorque le Parti de Bédié. »Il est important de noter, précise le communiqué qu’à la rencontre du 04 avril 2019, présidée le premier ministre Amadou GON COULIBALY un accord a été trouvé de travailler, dans un cadre de concertation dont les termes de référence devraient être adressés aux organisations politiques, par le Gouvernement.
« D’ailleurs le 15 mai 2019, par correspondance N* 00137/PDCI-RDA/SE/dk, la Direction du PDCI-RDA a exprimé au Gouvernement, son attente du projet des termes de références promis », peut-on lire dans le communiqué signé du secrétaire exécutif en chef du parti, Maurice Kakou Guikahué.
De telles accusations du gouvernement à en croire le vieux parti suscite un effet de surprise en leur sein. « Le PDCI-RDA, voudrait marquer sa grande surprise devant une telle information », a indiqué M. Guikahué avant de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale. « Nous voudrions porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale ces exigences d’un dialogue franc et sincère qui puisse aboutir à des résultats concrets dans l’intérêt supérieur de la Nation ».