L’ONG britannique Save The Children vient de publier son troisième rapport mondial annuel. Celui-ci révèle que l’Afrique de l’Ouest et centrale a réduit de près de moitié en une génération le nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans.
Le rapport mondial annuel de l’ONG note une amélioration de la condition de vie des enfants de moins de cinq ans.
La Journée internationale de l’enfance se célèbre ce 1er juin. Dans le cadre de cette célébration, l’ONG Save The Children, qui fête également son centenaire, vient de publier son troisième rapport mondial annuel sur l’enfance. L’association basée à Londres note des progrès notables en Afrique de l’Ouest et du Centre. Selon l’étude, « la probabilité qu’un enfant meurt avant son 5e anniversaire en Afrique de l’Ouest et du Centre a été réduite de 47 % depuis l’an 2000 ».
Les meilleures performances sont enregistrées au Mali, en Sierra Leone et en Guinée-Bissau. Ces trois pays ont réduit leur taux de décès d’enfants d’au moins 52 %. Amavi Akpamagbo, directeur pays de Save the Children au Mali a révélé que « les enfants d’Afrique de l’Ouest et du Centre sont en meilleure santé et mieux éduqués que jamais auparavant ». Outre cela, il faut noter que les taux d’enfants non scolarisés et de mariages d’enfants qui ont baissé de 19 %. Le retard de croissance (du fait d’une mauvaise alimentation et/ou d’infections répétées) est lui aussi en baisse de 18 %.
Malgré ces prouesses, Save The Children remarque que des efforts restent encore à fournir, car « l’Afrique de l’Ouest et du Centre continue d’avoir le taux de mortalité des moins de 5 ans le plus élevé de toutes les régions ». Les taux sont les plus élevés au Tchad (123), en RCA (122), en Sierra Leone (111), au Mali (106) et au Nigeria (100). Dans ces pays, les taux de mortalité sont « très élevés », plus d’un enfant sur 10 n’atteint pas son cinquième anniversaire.
De même, l’ONG indique que les enfants vivant ou fuyant les zones de conflit dans la région restent parmi les plus défavorisés. D’où l’urgence d’« investir davantage et mieux cibler nos efforts si nous voulons que chaque enfant puisse jouir d’une enfance heureuse, saine et sans danger », tel que le préconise Amavi Akpamagbo.