L’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) est entré en vigueur ce jeudi. Le texte avait déjà été ratifié par plusieurs pays membres de l’Union africaine, sauf la première économie du continent.
La ZLEC entre en vigueur sans le Nigeria.
Ce jeudi 30 mai marque l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale (ZLEC). Cette initiative vise à augmenter le commerce intra-africain à 60% d’ici 2022 tout en levant les barrières douanières entre les pays africains. Même s’il paraît attrayant, ce projet est encore désavoué par le Maroc et surtout le Nigeria. La première économie du continent tarde à ratifier le texte. Au contraire du royaume chérifien dont les autorités ont entrepris une ratification.
Considéré comme la première puissance économie africaine, le Nigeria voit en la ZLEC une menace à la croissance de son industrie. Malgré la réticence de ce pays d’Afrique de l’ouest, le texte peut entrer en vigueur étant donné que 24 pays membres de l’Union africaine l’ont déjà ratifié. Jeudi, l’institution panafricaine a d’ailleurs qualifié d’ « historique » cette étape qui doit contribuer à la libre circulation des biens et des personnes sur le continent.
Comme le souligne l’UA, le chemin est encore long. Il ne s’agit que d’une étape, mais qui s’avère capitale pour la réalisation des objectifs de l’institution. Le 7 juillet prochain, les Etats membres devront fournir des outils nécessaires à l’application scrupuleuse cet accord de libre-échange. Ce sera lors du sommet de l’Union africaine qui va se tenir à Niamey, la capitale du Niger.