Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a craché ses vérités aux artistes ivoiriens qui passent leur temps à s’attaquer sur les reseaux sociaux, notamment Arafat dj et Debordo Leekunfa.
Le ministre de la Culture, Bandaman Maurice, recadre Debordo et Arafat
Le couper décaler, genre musical très prisé de la jeunesse ivoirienne, voire africaine, est devenu dépuis quelques années, le théâtre de conflits, d’invectives, de guéguerres, des clashs interposés via les réseaux sociaux. Les deux principaux acteurs de cette pratique sont incontestablement Arafat dj et Debordo Leekunfa, ces deux ex amis qui, au délà des nombreuses injures qu’ils se sont proférées sur les réseaux sociaux, ont fini par en arriver au poings et envisageraient même un affrontement armé.
Ces agissements de ces deux icônes du couper decaler, qui semblent se comporter comme des hors la loi, sont fortement critiqués par plusieurs personnalités en Côte d’Ivoire. Après le général Makosso qui a demandé l’incarcération de nos deux artistes, c’est le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui a exprimé son mécontentement face aux actes posés par Arafat dj et Debordo Leekunfa.
»L’artiste gagne sa vie à travers des prestations. Sur les 365 jours de l’année, un artiste doit travailler au moins 200 jours. Johnny Halliday a effectué des tournées jusqu’à sa mort. Et il avait plus de 70 ans. Si nos artistes travaillent, ils se feront de l’argent et contribueront à l’évolution du Burida. P-square a reçu un cachet de 50 millions lors de son passage au Masa. C’est dire qu’il faut qu’on travaille ! Mais nos artistes ne sont que sur Facebook pour des histoires », a déploré le ministre Maurice Bandaman ce jeudi lors de la réception d’une délégation d’artistes à son cabinet. Espérons que nos deux talentueux artistes s’approprieront les propos du ministre de la Culture afin de redonner un soufle nouveau au Couper décaler.