Certains membres de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), proches de Laurent Gbagbo sont accusés d’avoir perçu une importante somme d’argent, et ce de façon injustifiée. Nestor Dahi, Secrétaire national de la JFPI, ne veut nullement laisser la jeunesse de l’opposition se laisser acheter à un an de l’élection présidentielle de 2020. Il est donc monté au créneau pour faire des précisions sur cette affaire sale qui éclabousse sa direction.
Présidentielle 2020, Dahi Nestor (JFPI) refuse de se laisser acheter
Depuis quelques jours, des personnes publient des graves accusations a l’endroit des responsables de la Jeunesse du Front populaire ivoirien, faisant croire à l’opinion que la somme de cinq millions (5 000 000) de francs CFA aurait été perçue par certains de ses dirigeants des mains d’un certain Monsieur GBAKRE Amia.
Ces évènements se seraient déroulés pendant mon incarcération à la prison de Dimbokro. En ce qui me concerne, je puis affirmer que des différents goulags que j’ai connus ( Dimbokro, Camp Pénal de Bouaké, Katiola et MACA), je n’ai eu écho d’une telle pratique et je n’ai bénéficié de l’aide de personne de cette nature.
Je précise qu’en 2011, le camarade KOUA Justin, alors responsable de la Jeunesse du Front populaire ivoirien, nous a fait jurer avant la reprise de nos activités fidélité au président GBAGBO et nous a engagés à travers Une Charte d’Éthique à ne point nous accommoder des pratiques de nature à entacher notre intégrité et notre combativité.
Depuis 2011 jusqu’à ce jour donc, tous les dons que nous avons perçus ne l’ont été que par le truchement des Secrétaires aux finances qui sont les seuls habilités à réceptionner l’argent au nom de la structure .
C’est pourquoi, nous considérons ces accusations portées contre les camarades Dieti Abraham, DASSE Claude Désiré, BALLOU Sosthène et Dedji Arnold d’actes gravissimes au point que le Bureau national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien s’est expressément saisi à l’effet d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités et préserver notre structure des spasmes inhérents à l’influence malsaine de l’argent en notre sein.
En ce qui me concerne, j’estime que l’opinion doit être éclairée et convaincue de notre intégrité dans ce combat et pour ce faire, nous engagerons les mécanismes nécessaires pour découvrir la vérité sur cette affaire, et les coupables, s’il y en a, seront sanctionnés, conformément à notre Charte d’Éthique. Cela dit, j’invite l’ensemble des militants à la sérénité. Les défis de l’heure qui sont le travail de mobilisation en faveur du retour du Président Laurent Gbagbo, le vaste chantier de la réconciliation qui passe par une refonte totale de la CEI, une actualisation de la liste électorale et la libération des détenus d’opinions requièrent de notre part concentration et solidarité.
L’heure n’est pas à la distraction et les populations qui voient leur pouvoir d’achat se réduire au fur et à mesure comprendraient très mal qu’au lieu de les organiser pour se dresser contre le faible coût d’achat du Cacao et les frais exorbitants de scolarité dans les établissements publics, certains se spécialisent plutôt dans les vaines polémiques.
Mettons-nous au travail !!!
Fait à Abidjan le, 02 octobre 2019
Le Secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien ,
Dahi Nestor