Après Alain Lobognon, l’un de ses proches, vient d’être convoqué par la PLCC pour une publication sur les réseaux sociaux. Jean Paul Kevin BEUGREFOH, Fédéral MVCI du Gboklé, est en effet convoqué, le 6 novembre prochain, pour être entendu sur le contenu de son post.
Alain Lobognon, son soutien à Kévin Beugrefoh
4 septembre 2019, le Procureur de la République, Adou Richard Christophe avait prévenu : Toutes infractions à la loi pénale à travers les publications incendiaires et les incitations à le faire seront sévèrement réprimées.
Après le Député Alain Lobognon qui avait été condamné pour un tweet, voilà l’un de ses proches qui est également sous la menace de la justice ivoirienne.
Jean-Paul Kévin Beugrefoh, Fédéral du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI, parti proche de Guillaume Soro) de la région du Gboklé vient d’informer l’opinion ivoirienne de ce qu’il a reçu un appel l’invitant à se présenter, le mercredi prochain, dans les bureaux de la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité à cause de son post sur les réseaux sociaux.
« La Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité m’a appelé ce jour aux environs de 15 heures par le canal du Lieutenant Coulibaly. Je confirme que sans aucune crainte, je vais me présenter à leurs Bureaux le Mercredi 6 Novembre 2019 pour me constituer Prisonnier politique. Dans ce pays dont nous rêvions d’une vraie démocratie, hélas le Député Alain LOBOGNON avait dit que nous étions Tous des prisonniers en sursis. Finalement il est en passe d’avoir eu raison très tôt », a-t-il indiqué.
Puis, il ajoute : « Pour rappel, je ne me suis pas engagé en politique pour renier mes Convictions et mon Honneur. Populations de Fresco, restez sereinement à l’écoute, je vous donnerai les dernières informations relatives à cette affaire ! » Avant de préciser : « En Instance d’emprisonnement à la MACA. »
« Jean-Paul Kévin Beugrefoh homme de conviction et de courage. Vers Une arrestation ? Nous ne te laisserons pas tomber », a réagi l’un de ses proches. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale, qui n’arrive pas à s’imaginer une telle interpellation, s’est interrogé :
« Qui peut me confirmer ça ? » Quant à Alain Lobognon, il s’est voulu formel : «La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité ne doit pas tuer les libertés citoyennes en Côte d’Ivoire. »