Mamadou Traoré a choisi la visite d’Etat dans la région du Hambol, nord ivoirien, pour mettre à nu les tares de la gouvernance du Président Alassane Ouattara. A en croire ce proche de Guillaume Soro, la Côte d’Ivoire est totalement en lambeaux sous le pouvoir RHDP unifié eu égard à l’échec de la réconciliation
« La grand nord est aujourd’hui divisé sous Alassane Ouattara »
ECHEC DE LA RÉCONCILIATION SOUS LE RÈGNE DU RDR-RHDP.
Comme promis, j’ai décidé de m’attaquer à un pan important du bilan du Président sortant, probable adversaire de Guillaume Soro mon candidat, pour les élections présidentielles d’Octobre 2020.
Ce pan portera sur le volet social en commençant par le volet relatif à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.
Il faut noter qu’à ce niveau, c’est un échec patent qu’il nous est donné de constater et pour cause.
Les Ivoiriens sont de plus en plus divisés.
Les blessures liées à l’Ivoirité, au coup d’État de Décembre 99, à la transition militaire de 2000, aux élections calamiteuses d’Octobre et de Décembre 2000, à la rébellion de Septembre 2002 et à la crise postélectorale de Décembre 2010 à Avril 2011 ne sont pas encore guéries.
Le grand Nord qui était hier unis avant leur arrivée au pouvoir est aujourd’hui divisé.
Le RHDP qui était une coalition politique unie avant leur arrivée au pouvoir est aujourd’hui divisé et s’est même éclaté en plusieurs morceaux.
Ceux qui animaient cette coalition politique se regardent aujourd’hui en chiens de faïence.
Les partis politiques qui composaient cette coalition sont soit morts comme le RDR, soit divisés et leurs membres se regardant en chiens de faïence.
Et les mêmes causes qui ont provoqué le coup d’État de Décembre 99 sont en train de se mettre peu à peu en place avec la traque et les emprisonnements des opposants.
Comme pour l’élection de 2000, les Ivoiriens appréhendent avec beaucoup de craintes et la peur au ventre les élections présidentielles d’Octobre 2020.
Deux fils importants du pays sont en procès à la Haye, même s’ils bénéficient d’une liberté provisoire avec des contraintes.
Beaucoup de prisonniers politiques sont encore écroués à la Maca.
Beaucoup de cadres de l’opposition sont limogés de leur poste parce qu’ils ont refusé d’adhérer à un parti-Etat qui est en train de se mettre en place.
De grands acquis démocratiques obtenus en 2000 ont été brisés et sont en train de l’être avec une Constitution taillée sur mesure faisant du Chef de l’État Président d’un parti politique ou avec le projet, selon la rumeur, de supprimer le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Une grande partie des Ivoiriens se sent marginalisée au niveau de la gestion du pays au point où l’on parle de rattrapage ethnique.
Le problème de la nationalité burkinabé supposée ou non du Chef de l’État qui avait divisé les Ivoiriens depuis des décennies revient en force divisant encore plus les Ivoiriens.
Bref, la Côte d’Ivoire s’est divisée encore plus sous leur gouvernance qu’elle ne l’était hier.
Les Ivoiriens ne se font plus confiance et la haine entre eux s’est intensifiée.
Le Sud et le Nord du pays sont deux fois plus opposés à cause du cocktail Molotov du rattrapage et de l’Ivoirité.
Certains tenants du pouvoir, aidés en cela par leurs journaux sont en train de souffler sur la braise de la division religieuse qui s’était emparée du pays bien avant leur venue au pouvoir.
Ils sont en train de dresser les musulmans contre les chrétiens et Vice-versa.
Avec eux au pouvoir, la division entre les Ivoiriens s’est intensifiée.
La société ivoirienne est malade de sa division.
Et les institutions qui ont été mises en place pour accompagner le projet et le processus de réconciliation nationale qui faisaient partie de leur programme de gouvernement avec le vivre ensemble ont échoué à réconcilier les ivoiriens.
En un mot, à un an des élections, la Cote d’Ivoire est assise de nouveau sur une grosse poudrière identitaire.
Cette poudrière identitaire qui existait et dont ils n’ont pas su éteindre la mèche qui est en train de prendre feu.
Pour leur volet relatif à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale c’est un échec total et patent qu’il nous est donné de constater.
A ce niveau, on peut dire sans crainte de se tromper que le RDR-RHDP a échoué à réconcilier les Ivoiriens.
C’est pourquoi en 2020, il faudrait les mettre en congé à travers les urnes et tenter une nouvelle chance pour le pays concernant ce volet de réconciliation et de cohésion sociale avec Guillaume Soro, le candidat du GPS, qui s’est donné pour mission, le tout premier d’ailleurs et en toute modestie, de demander pardon aux Ivoiriens pour ses erreurs de jeunesse, de dire la vérité aux Ivoiriens, car la vérité guérit, de se répentir et d’amener les uns et les autres à le faire, car nous sommes tous coupables afin de trouver les voies et moyens de se réconcilier définitivement.
Et le pas qu’il vient de poser Dimanche dernier à la Haye avec Blé Goudé, celui qu’il compte poser bientôt avec Laurent Gbagbo à Bruxelles, son appel à la libération de tous les prisonniers politiques sont des arguments infaillibles pour que les Ivoiriens portent sur lui leurs voix en 2020 car véhiculant en lui un espoir.
Avec lui à la tête du pays, les Ivoiriens retrouveront le sourire, ils se fréquenteront de nouveau, ils partageront les repas entre voisins et tous les exilés du pays pourront rentrer au pays sans crainte de représailles.
Demain, dans mon post relatif à ce volet de la réconciliation, je reviendrai sur les institutions qu’ils ont mises en place pour, disent-ils, réconcilier les Ivoiriens et qui n’ont été malheureusement que des éléphants blancs, du fla fla.