Albert Mabri Toikeusse, président de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), est déterminé à mettre fin à l’indiscipline qui règne actuellement au sein de son parti.
Mabri Toikeusse met fin à l’indiscipline au sein de l’UDPCI
Après le ménage opéré au sein de la direction de son parti, le 10 avril dernier, le président Albert Mabri Toikeusse vient de prendre une importante décision qui, cette fois, touche au porte-parolat de l’UDPCI.
« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohérence du discours du parti, le président du parti, prend à titre exclusif la parole du parti, jusqu’à nouvel ordre », a décidé Mabri Toikeusse.
Cet énième réaménagement est consécutif à la sortie inopportune du porte-parole principal de l’UDPCI, Delly Mamadou, récemment dans un média ivoirien.
Au moment où le parti dit prendre acte de la candidature du Premier ministre au RHDP, en attendant de consulter la base, le chef de cabinet du ministre Mabri vient, lui, affirmer sans ambages que le candidat de l’UDPCI, est bien Amadou Gon Coulibaly.
«Je précise haut et fort que pour le moment, l’UDPCI n’a donné sa caution à aucune candidature, excepté celle que nous recommandent les congrès de 2013 et 2018, invitant le Président du parti à faire acte de candidature », avait rétorqué l’honorable Eveline Taly Kponh, dans une interview accordée à un autre média.
Selon elle, l’UDPCI a certes pris acte de la candidature du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly mais se réserve tout de même le droit de consulter sa base avant la prise de toute décision définitive.
Cette nouvelle décision du président Mabri Toikeusse, vient donc mettre fin à la cacophonie qui régnait au niveau de la prise de parole à l’UDPCI, depuis le jeudi 12 mars 2020, jour du choix d’Amadou Gon comme candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle.
«Nous sommes le parti pour la Démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés, tout en préservant l’ordre et la discipline », a fait savoir le président de l’UDPCI.
Albert Mabri Toikeusse reste, lui aussi, un potentiel candidat à la présidentielle d’octobre prochain; et ce, conformément aux dernières décisions du congrès de l’UDPCI, tenu à Yamoussoukro.