Quelques jours après la sortie de Marcel Amon-Tanoh sur l’émergence en Côte d’Ivoire, Doumbia Major a violemment répondu à l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Alassane Ouattara. Le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) a sévèrement recadré le fils de Lambert Amon-Tanoh, estimant que celui-ci est mal placé pour critiquer la gouvernance du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Doumbia Major crache ses vérités à Amon-Tanoh
Marcel Amon-Tanoh ne fait plus partie du cercle restreint d’Alassane Ouattara depuis le jeudi 19 mars 2020, date à laquelle il a claqué la porte du gouvernement ivoirien. L’homme occupait le poste de ministre des Affaires étrangères quand il a décidé de tourner le dos au camp du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Après avoir franchi le Rubicon, l’ex-directeur de cabinet du président de la République n’a pas mis de temps pour attaquer les houphouëtistes.
« Pour moi, l’émergence, ce n’est pas l’émergence en fonction des critères macroéconomiques, des critères de la banque mondiale et du Fonds monétaire qui décident que tel pays est émergent quand le taux de croissance est de tant, quand le ratio est de tel PIB, non. Pour moi, ce n’est pas ça l’émergence », avait-il lancé dans une vidéo le mardi 2 juin 2020.
À en croire Doumbia Major, qui a réagi via les réseaux sociaux, Marcel Amon-Tanoh est en mauvaise posture « pour critiquer le bilan du RHDP dont il est entièrement solidaire et comptable ». Le président du Congrès panafricain pour le renouveau estime que l’ancien ministre, qui n’a pas osé porter des critiques pour que les choses changent au moment où il faisait partie du gouvernement, est « complice du mal fait au peuple ».
Puis Doumbia Major d’ajouter : « Ce qui fait que la candidature d’un monsieur comme Amon-Tanoh n’est pas crédible, c’est qu’il est mal placé pour critiquer le bilan du RHDP », dont il a fait partie.
Doumbia Major a aussi appelé Amon-Tanoh à prendre les Ivoiriens au sérieux en évitant de « cracher dans la soupe systémique » qui a fait de lui ce qu’il est. « Une candidature pareille, ça s’appelle une candidature de frustration et de naufrage collectif, pour contribuer à faire perdre le camp dont on est issu.. C’est un peu la candidature du frustré qui perce un trou dans la coque du bateau pour noyer tous les occupants, y compris lui-même », a-t-il conclu.