Lia Gnan Ferdinand, président de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), tendance Pascal Affi N’guessan, a également crié sa colère suite à l’annonce du président Alassane Ouattara de rempiler pour un troisième mandat présidentiel.
Lia Ferdinand (JFPI): « Action commune contre la déclaration de candidature pour un 3è mandat d’Alassane Ouattara»
Le front socio-politique national est en ébullition depuis l’annonce, jeudi, du président Alassane Ouattara de rempiler pour un troisième mandat présidentiel. Des acteurs de la société civile et des leaders de jeunesses des formations politiques membres de l’opposition, projettent de descendre dans les rues le jeudi 13 août, afin de protester contre cette énième candidature du chef de l’Etat, qu’ils jugent anticonstitutionnelle.
Pour ce faire, Nestor Dahi, Valentin Kouassi, Pulchérie Édith Gbalet, Samba David et autres pourront compter sur le soutien de la jeunesse FPI proche d’Affi N’guessan. Dans un communiqué, la jeunesse du parti dirigé par l’ex- Premier ministre Pascal Affi N’guessan annonce qu’elle prendra part aux manifestations visant à faire barrage à la candidature annoncée du président Ouattara.
«Nous demandons à toute la jeunesse du Front populaire ivoirien de se tenir mobilisée et nous nous engageons à entrer en contact avec tous les mouvements de jeunesses soucieuses de la démocratie en Côte d’Ivoire et de l’avenir du pays en vue d’une action commune contre la déclaration de candidature pour un 3e mandat d’Alassane Dramane Ouattara », a lancé le secrétaire national Lia Gnan Ferdinand.
Lia Ferdinand a par ailleurs pris à témoin la communauté internationale, notamment la Cour pénale internationale (CPI), l’Union africaine, la CEDEAO et toutes les chancelleries représentées en Côte d’Ivoire sur les conséquences que pourrait engendrer cette déclaration de candidature « inacceptable » du président du RHDP.
Un peu plus tôt dans la journée, à Cocody au siège du PDCI-RDA d’ Henri Konan Bédié, les leaders des jeunesses des plateformes CDRP, EDS et GPS de Guillaume Soro, promettaient également de descendre dans les rues, aux côtés de la société civile, le jeudi 13 août pour dire non à la candidature «anticonstitutionnelle » d’Alassane Ouattara.