Nathalie Yamb ne s’impose véritablement aucune limite quand il s’agit de critiquer ce qu’elle qualifie d’impérialisme. C’est l’ancien président américain Barack Obama qui est, ce jour, dans la ligne de mire de la panafricaniste.
Nathalie Yamb dépeint une gouvernance « noire » de Barack Obama
La Dame de Sotchi a encore jeté son dévolu sur l’ancien président américain, Barack Obama, qu’elle accuse de tous les maux dont les Noirs en général et l’Afrique en particulier ont souffert ces dernières années. Ce que Nathalie Yamb retient de la gouvernance de l’ancien locataire de la Maison-Blanche est en effet un sombre tableau dont les répercussions continuent de se faire ressentir de nos jours.
Plaquant une édition du Courrier international parlant de « La révolution Obama, son parcours, ses idées, ses réseaux », une internaute a lancé cette interrogation : « Il a fait rêver en 2008 au-delà des USA. Que retenez-vous de la présidence Obama ? » Réagissant à ce tweet, la Conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly n’a véritablement pas mâché ses mots :
« Le bombardement de la Libye, l’assassinat de Kadhafi, la déstabilisation du Sahel, le président américain le plus meurtrier depuis la 2e guerre mondiale, celui sous la présidence duquel les noirs se sont fait tuer comme des lapins par la police, provoquant la création de BLM (Black Lives Matter). »
Ces graves accusations portées par la militante de la cause panafricaine sur l’ancien président américain dénotent des espoirs placés dans le premier président noir des États-Unis, mais dont les résultats ont été diversement appréciés sur le continent. Et pourtant, en visite au Ghana, Barack Obama avait lancé à l’égard des Africains : « L’Afrique n’a pas besoin d’homme fort, mais de fortes institutions. »
Invitée au Sommet Russie – Afrique en octobre dernier, Nathalie Yamb, faut-il le rappeler, a tiré à boulets rouges sur le système Françafrique. Un mois plus tard, la Dame de Sotchi se fera expulser de la Côte d’Ivoire pour « activités non compatibles avec les intérêts du pays ».