Contrairement à ce qu’annonçait une rumeur persistante, Pascal Affi N’Guessan est bel et bien vivant. Mais Guillaume Soro se dit révolté après avoir visionné la vidéo dans laquelle apparaît le président du FPI.
Guillaume Soro à propos d’Affi : « Comment peut-on humilier un leader politique ? »
Porte-parole du Conseil national de transition, Pascal Affi N’Guessan a été interpellé dans la nuit du 6 au 7 novembre, alors qu’il se rendait à Bongouanou, localité dont il est le Député et Président du Conseil régional.
Le président du FPI et celui de l’UDPCI, Albert Toikeusse Mabri, étaient en effet activement recherchés par le procureur Richard Adou pour « attentat et complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national ».
Aussi, à la suite de cette arrestation, l’ancien Premier ministre était tout d’abord gardé dans un lieu tenu secret au grand public, avant qu’une source policière ne confirme à Afrique-sur7 que le leader politique se trouve à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Cependant, comme une trainée de poudre, une rumeur se répandait sur la toile, faisant état de ce qu’Affi N’Guessan serait décédé à la suite de tortures qu’il aurait subies. Faux, rétorque la police nationale, sur sa page Facebook, avant d’ajouter que l’opposant se porte bien et qu’il n’a fait l’objet d’aucun acte de torture.
Une vidéo dans laquelle apparaît l’un des acteurs de l’opposition atteste d’ailleurs qu’il est bel et bien vivant. Mais pour Guillaume Soro, cette apparition a une autre connotation.
« À la vue de la vidéo de #AFFI, j’ai été ému et remué au plus profond de moi-même. Je suis révolté ! Comment peut-on humilier un leader politique, Candidat retenu à une Présidentielle ainsi ? Je suis révolté ! Oui je suis révolté! Je publierai une tribune toute l’heure », s’est indigné l’ancien Président de l’Assemblée nationale dans un tweet.
À noter qu’Henri Konan Bédié se dit également dépité du traitement subi par des cadres de l’opposition. « Aujourd’hui, les forces de l’ordre agissent comme des milices faisant fi des droits humains. Des opposants, de Pascal Affi N’Guessan à Maurice Kakou Guikahué, sont déportés et emprisonnés pour leurs idées », a déploré le président du PDCI.