Le vaccin AstraZeneca devrait être utilisé à « l’heure actuelle », a recommandé l’OMS ( Organisation mondiale de la santé), ce mercredi 17 mars, via un communiqué de l’agence onusienne, précisant que ses experts, dont l’avis est très attendu, continuent « d’évaluer » les données concernant les problèmes de santé rencontrés par quelques personnes vaccinées avec ce produit.
Vaccin AstraZeneca: Boris Johnson va se faire vacciner contre le Covid-19
L’OMS recommande de poursuivre la vaccination avec AstraZeneca: « Pour le moment, l’OMS estime que la balance risques/bénéfices penche en faveur du vaccin AstraZeneca et recommande que les vaccinations se poursuivent ».
La Direction générale de la santé (DGS) a annoncé, lundi 15 mars, l’apparition en Bretagne d’un nouveau variant du coronavirus. Huit personnes, au moins, en ont été trouvées porteuses. L’une des hypothèses est qu’il pourrait échapper aux tests de dépistage classiques.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé qu’il se ferait bientôt vacciner contre le Covid-19, « certainement avec le vaccin AstraZeneca », dont le gouvernement assure qu’il ne présente pas de danger pour la santé. Après avoir injecté une première dose de vaccin à près de 25 millions de personnes, les autorités ont annoncé étendre la vaccination aux plus de 50 ans.
Après l’annonce par l’Allemagne et 17 autres pays de la suspension des injections du vaccin AstraZeneca, Emmanuel Macron a pris la même décision, lundi 15 mars
La mesure a été décidée « par précaution » après des inquiétudes sur un hypothétique lien entre le produit et l’apparition de caillots sanguins chez des personnes vaccinées contre le Covid-19, notamment au Danemark.
Emmanuel Macron a déclaré attendre l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA), avant de reprendre la vaccination. L’organisme est « fermement convaincu » des bénéfices du vaccin, mais une grande partie du continent reste suspendue aux conclusions de son comité d’évaluation, attendues jeudi.
Ce qu’il faut savoir sur le vaccin AstraZeneca
Au samedi 13 mars, au moins 1,3 million de personnes en France avaient reçu une dose du vaccin AstraZeneca. Autant de personnes inquiètes, alors que le recensement d’effets secondaires a conduit à la suspension de la vaccination dans plusieurs pays? À en croire le ministre de la Santé Olivier Véran, il n’y a pas de raison.
“Les gens ne sont pas en danger parce qu’ils auraient été vaccinés par AstraZeneca”, a-t-il assuré mardi 16 mars, rappelant qu’il avait lui-même reçu ce vaccin. “Je le dis, il n’y a pas de démarche particulière à entamer” en attendant les recommandations de l’Agence européenne du médicament attendues ce jeudi, a-t-il ajouté.
Pour l’heure, les autorités sanitaires ne se sont pas prononcées sur la possibilité de vacciner une même personne avec deux vaccins différents.
Selon les données compilées par l’ANSM, sur les 454.545 injections d’AstraZeneca réalisées dans le pays à la date du 4 mars, seulement 3013 d’entre elles ont généré des “effets indésirables”. Soit 0,66% des piqûres AstraZeneca, contre 0,19% chez Pfizer et 0,12% pour la piqûre de Moderna.
Ces effets indésirables sont le plus souvent bénins: douleur à l’emplacement de la piqûre et fièvre dans la plupart des cas, ou plus rarement des nausées, des vomissements, des maux de tête ou des sensations de vertige.
Toutefois, la suspension d’AstraZeneca a été décidée après l’identification d’un possible effet secondaire plus grave: la formation de caillots sanguins (ou thrombose) avec des particularités, observées chez un très petit nombre de patients – “une dizaine”, selon Alain Fischer.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a maintenu son objectif de vaccination de 70% des adultes de l’UE contre le Covid-19 avant la fin de l’été en s’appuyant sur les perspectives de livraisons de vaccins.
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