L’ APROTIC (Association professionnelle des transformateurs industriels du cajou), acteur très engagé pour le développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire, dénonce une « forfaiture » à l’OIA (Organisation interprofessionnelle de la filière anacarde).
Bras de fer entre l’ APROTIC et l’Organisation interprofessionnelle de la filière anacarde (OIA)
L’Association professionnelle des transformateurs industriels du cajou se dit surprise après la cérémonie d’investiture des administrateurs de l’OIA (Organisation interprofessionnelle de la filière anacarde), qui a eu lieu le vendredi 14 janvier 2022 à Yamoussoukro. Dans un communiqué, l’association conteste la représentativité des personnalités désignées pour le compte du collège des transformateurs ; et ce, d’autant plus que l’ APROTIC avait lancé des appels à l’endroit des autorités techniques et administratives, relativement à ses réserves importantes.
« Par cette forfaiture qui défie le bon sens, le collège des transformateurs se retrouve ainsi représenté au plus haut niveau du conseil d’administration par des personnes n’étant ni ransformateurs ni ne portant aucun projet de transformation dans la profession depuis plus de 5 années, excluant d’office l’association professionnelle réelle et régulièrement constituée et active pour le bien de ses membres ne vivant que de cette activité dite prioritaire pour l’État », dénonce Tahirou Sanogo.
Pour le président du conseil d’administration, l’ Aprotic en prend acte, autant elle est obligée de prendre la Nation et les acteurs et partenaires à témoins, dans ce contexte actuel d’effort national de progrès vers la bonne gouvernance, et dans le cadre du développement du tissu économique en vue de l’essor d’entreprises nationales avec des champions nationaux, selon la volonté aussi bien du président de la République que du Premier ministre.
« L’ APROTIC reste convaincue que ses alertes initiées déjà auprès des autorités compétentes, ainsi que la présente déclaration, qui ne sont que des appels à justice, ne peuvent rester lettre morte, vu la portée et les implications du sujet pour la filière anacarde et même in fine pour l’économie ivoirienne », espère M. Tahirou.