Au Burkina Faso, le Chef de l’État, Ibrahim Traoré, a promis de mettre fin au système d’une justice pour les pauvres d’une part et d’une justice pour les riches d’autre part. C’est l’une des fortes décisions prises par l’autorité à l’issue du grand rendez-vous avec les forces vives de la nation.
Burkina Faso : Ibrahim Traoré dénonce les pratiques discriminatoires par la justice entre les justiciables
Fin des pratiques discriminatoires entre les justiciables au Burkina Faso. Le président Ibrahim Traoré a dénoncé jeudi les pratiques discriminatoires opérées par la justice entre les justiciables dans le pays des hommes intègres. L’autorité n’admet pas du fait qu’une justice soit réservée pour les riches et pour les pauvres. Selon lui, tout le monde est au même pied d’égalité. « Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y ait une justice pour les riches et une justice pour les pauvres », a déploré le président.
Un constat alarmant a été fait au niveau de la justice. De ce constat, on en déduit que la condamnation d’un citoyen simple est plus rapide que celle de celui qui, par ses capacités financières, arrive à mobiliser autour de lui 2 à 3 avocats et retrouve vite sa liberté. Par ailleurs, les magistrats pris la main dans le sac ne seront pas sans punition. Toutefois, le président invite ces derniers à être un exemple pour le bonheur de tous les citoyens.
En revanche, devant les forces vives de la nation, le chef de l’État a été écouté par ses compatriotes. Un grand rendez-vous au cours duquel l’autorité a réaffirmé avec abnégation sa détermination à conduire le peuple burkinabè dans une destination prometteuse durant le prochain quinquennat.