Devant les troubles observés au Sénégal depuis l’incarcération d’Ousmane Sonko, Alioune Tine a appelé les Kalifes généraux à entrer en action « dans les meilleurs délais » afin d’instaurer le dialogue entre Macky Sall et l’opposition sénégalaise.
Alioune Tine : « On est entré dans une nouvelle ère d’incertitude »
Ousmane Sonko a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 31 juillet 2023. Le patron du Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) est accusé d’ « »appels à l’insurrection et complot ». Dans la foulée, son parti politique a été dissout, a-t-on appris auprès des autorités sénégalaises.
Depuis l’annonce de l’interpellation d’Ousmane Sonko, les rues sénégalaises sont surchauffées. Les partisans de l’opposant de Macky Sall manifestent contre la décision de la justice qu’ils jugent inacceptable. De son côté, Alioune Tine préfère appelé au calme.
Je viens d’arriver à Abidjan, inviter à un colloque où je dois donner les notes introductives sur la démocratie en Afrique de l’Ouest francophone.
Elle est en déliquescence dans le pays considéré comme leader en Afrique, le seul où à l’heure actuelle on dissout un parti…— Alioune Tine (@aliounetine16) August 1, 2023
« Je viens d’arriver à Abidjan, inviter à un colloque où je dois donner les notes introductives sur la démocratie en Afrique de l’Ouest francophone. Elle est en déliquescence dans le pays considéré comme leader en Afrique, le seul où à l’heure actuelle on dissout un parti politique. Tous ceux qui conseillent le PR@Macky_Sall à réprimer au lieu de dialoguer ont porté un grand tord à ce pays. On est entré dans une nouvelle ère d’incertitude et d’instabilité politique. Il faut que nos vénérés Khalifes généraux se réunissent pour intervenir dans les meilleurs délais pour que le dialogue soit le moyen privilégié pour le retour au calme », a déclaré le Sénégalais dans un tweet.
Selon lui, Macky Sall « doit se faire violence pour trouver des solutions qui apaisent, rassure et restaure la confiance immédiatement », car « c’est la voie de la sagesse et de la raison ». « Il n’est jamais trop tard pour bien faire et éviter de laisser une héritage pourri et empoisonné au successeur du régime, quel qu’il soit d’ailleurs, un héritage d’incertitude,d’instabilité et d’ingouvernabilité », a-t-il conseillé.