L’ultimatum de la CEDEAO à la junte au pouvoir au Niger est arrivé à expiration le dimanche 7 août 2023. Le CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie) à déclaré dans un communiqué que « les forces d’une puissance étrangère s’apprêtent à agresser le Niger et son peuple ».
Niger : La junte met en garde contre toute attaque militaire
À la chute de Mohamed Bazoum de la tête de la République du Niger, la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) a immédiatement appelé au retour à l’ordre constitutionnel. L’organisation sous-regionale a même donné un ultimatum aux putschistes pour remettre le pouvoir à l’ancien régime.
Dans son ultimatum, la CEDEAO n’a pas hésité à dire qu’elle est prête à une intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum dans son fauteuil présidentiel. L’ultimatum arrivant à expiration le dimanche 7 août 2023, la junte au pouvoir au Niger a indiqué dans une note « qu’un pré-déploiement des forces qui doivent participer à cette guerre est entamé dans deux pays d’Afrique centrale ».
Les nouveaux hommes forts de Niamey menacent « tout État à partir duquel une action militaire est dirigée contre le Niger ». Par ailleurs, ce pays sera considéré « comme cobelligérant ». Dans la foulée, le CNSP a fermé l’espace aérien nigérien.
Il a aussi soutenu que « toute violation fera l’objet d’une riposte énergique et instantanée » et que « les forces armées nigériennes et les forces de défense et de sécurité sont prêtes pour défendre l’intégrité de notre territoire et l’honneur de notre patrie ».