Pour réduire les dossiers en attente de jugement au Burkina Faso, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à l’aide du programme appelé « Cohésion sociale, sécurité et État de droit » (COSED) a mis en place une stratégie pour contribuer efficacement à la résolution des difficultés liées aux dossiers en attente de jugement dans les maisons judiciaires du Burkina Faso. Un programme qui a permis de faire l’ouverture d’une session de la chambre criminelle de la Cour d’appel.
Burkina Faso : le PNUD contribue au traitement des dossiers en attente de jugement
En effet, cette session a débuté le 02 novembre 2023 et prendra fin le 15 novembre 2023 au Tribunal de grande instance Ouaga 2. Le but principal de la session est d’arriver à traiter les dossiers en instance afin de réduire un tant soit peu le nombre en attente de jugement et soulager la charge des acteurs de la justice.
Durant cette période, 31 dossiers seront examinés par les 12 jours. Ainsi, il faut préciser que ces dossiers impliquent des infractions comme le viol aggravé, l’assassinat, la destruction volontaire de biens, l’enlèvement et la séquestration, la détention illégale d’arme à feu, le faux en écriture.
Au total, Cinquante-cinq accusés seront devant les barreaux pour répondre à leurs actes devant le tribunal, aux côtres de cinquante parties civiles qui estiment d’avoir été victime. En plus, quatre-vingt-cinq témoins seront appelés à la barre pour apporter des explications et témoignages afin de contribuer à l’établissement de la vérité.
Par ailleurs, il urge de noter que ce programme du PNUD travaille avec succès au Burkina Faso pour réduire les nombre de dossiers en attente à la Cour d’appel de Bobo Dioulasso et à Fada N’Gourma.