À compter de décembre 2021, le pass sanitaire est obligatoire au Togo pour l’accès aux lieux de culte. C’est une information émanant du ministère d’État, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires.
Le pass sanitaire obligatoire dans les lieux de culte au Togo
Selon un communiqué de Payadowa Boukpessi, le ministre togolais de l’Administration territoriale de la Décentralisation et du Développement des territoires, dès décembre 2021, les Togolais devront présenter un pass sanitaire avant d’accéder aux lieux de culte. « Le gouvernement précise que l’accès aux lieux de culte est désormais subordonné à un pass vaccinal contre la covid ou un test PCR négatif datant de 3 jours. Cette mesure qui deviendra effective à compter du 3 décembre 2021, est indispensable pour poursuivre la lutte contre la covid particulièrement dans cette période de préparation des fêtes, sources de grands rassemblements favorables à la propagation du coronavirus », peut-on lire dans le communiqué.
De l’autre côté, la conférence des évêques du Togo, qui a pris acte de la décision relative au pass sanitaire, a appelé les fidèles à garder la sérénité et à demeurer en prière. Toutefois, les hommes religieux annoncent qu’ils ont envoyé une note au ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires. La conférence assure les fidèles qu’elle divulguera la réponse des autorités togolaises.
Il faut rappeler que le gouvernement du Togo avait pris la décision de la fermeture totale des lieux de culte sur toute l’étendue du territoire national. Cette mesure avait été fortement décriée par l’épiscopat togolais. « Les mesures coercitives des autorités telles que l’interdiction d’accès aux bâtiments publics et administratifs sans la carte vaccinale, l’exigence de présenter une preuve de vaccination pour le dépôt des dossiers d’établissement de la carte d’identité et pour la légalisation des pièces, etc., ne constituent-ils pas de graves violations des droits élémentaires des citoyens ? », s’étaient interrogés les évêques.