Marcel Amon-Tanoh a eu des échanges avec Henri Konan Bédié le mercredi 26 août 2020. L’ancien ministre des Affaires étrangères d’Alassane Ouattara a effectué le déplacement auprès du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) afin d’échanger sur l’actualité politique du pays à deux mois de la présidentielle.
Marcel Amon-Tanoh parle de paix avec Henri Konan Bédié
Mercredi 22 juillet 2020, Marcel Amon-Tanoh, qui venait de tourner le dos à Alassane Ouattara, a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. C’était au cours d’un point de presse. « Après avoir longuement écouté et après avoir murement réfléchi, j’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle », a laissé éclater l’ex-directeur de cabinet du président ivoirien. Marcel Amon-Tanoh a d’abord fait remarquer que les dirigeants ivoiriens n’ont pu satisfaire les besoins du peuple ivoirien. Aussi a-t-il proposé une « voie différente, un chemin de concorde et de paix véritable, gage d’un développement plus sûr et d’une prospérité partagée ».
Engagé dans la course présidentielle, l’ancien ministre des Affaires étrangères a pour ambition d’apporter des réponses plus que viables du rapport de la Côte d’Ivoire au monde d’aujourd’hui et aux difficultés de notre époque. Plus d’un mois après l’annonce de sa candidature, Marcel Amon-Tanoh s’est rendu au domicile du patron du PDCI. « “Je suis venu saluer le président Bédié que je n’ai pas vu depuis de longs mois. Et j’ai échangé avec le président sur la situation sociopolitique de notre pays, qui est préoccupante. Et notamment sur les problèmes des libertés”, a-t-il déclaré à sa sortie d’audience.
Marcel Amon-Tanoh a également révélé que le « sphinx » de Daoukro s’est engagé pour un règlement des problèmes que rencontre la Côte d’Ivoire. « Il a dit toute sa disponibilité à faire en sorte que les Ivoiriens qui sont très jaloux de la paix et de la stabilité retrouvées ne la perdent pas. Il m’a dit je suis disponible, je veux te réitérer cette disponibilité pour que le moment venu, nous fassions tout, les uns et les autres, hommes politiques que nous sommes, pour que les conditions d’un dialogue inclusif soient réunies pour sauver notre pays”, a ajouté Amon-Tanoh. Et si la rencontre entre ces deux hommes politiques leur avait servi de cadre pour tisser une alliance en prélude à la présidentielle ?