Décédé le mercredi 8 juillet 2020, Amadou Gon Coulibaly sera inhumé le vendredi 17 juillet à Korhogo, sa ville d’origine, après avoir reçu un hommage de la Nation ivoirienne. Devant la crise sanitaire de la maladie à coronavirus, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a tenu à faire des précisions au moment où les Ivoiriens se préparent à conduire l’ex-Premier ministre à sa dernière demeure.
Obsèques de Gon Coulibaly, le ministère appelle à respecter les mesures barrières
Amadou Gon Coulibaly a tiré sa révérence le mercredi 8 juillet 2020. Ce proche collaborateur d’Alassane Ouattara était revenu de Paris après un séjour médical de deux mois. L’ex-Premier ministre ivoirien a suscité beaucoup d’espoir auprès de ses proches, surtout qu’il avait déclaré à sa descente d’avion : « (…) Je suis venu prendre ma place auprès du président pour continuer l’œuvre du développement de la Côte d’Ivoire. » Malheureusement, le chef du gouvernement, par ailleurs candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui prenait part au Conseil des ministres, a piqué une crise à laquelle il n’a pas survécu. Un véritable choc pour le chef de l’État et ses proches !
Mardi 14 juillet 2020, les autorités ivoiriennes ont organisé une cérémonie d’hommage de la Nation au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à l’esplanade de la présidence de la République. Le lendemain, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix lui a rendu un autre hommage au Parc des sports de Treichville. C’est vendredi 17 juillet que le « Lion » sera porté en terre à Korhogo. Il est clair que les obsèques de l’illustre disparu donneront lieu à de nombreux déplacements vers la région du Poro. C’est dans ce contexte que « le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique exhorte les populations présentes à Korhogo au respect scrupuleux des mesures barrières ».
« Conscient que cet évènement empreint d’émotions pourrait provoquer la baisse de la garde quant à l’application des mesures barrières contre la covid-19, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à la vigilance. Des équipes du système sanitaire de la région du Poro ont été mobilisées et déployées sur le terrain à cet effet », peut-on lire dans une note.