La cour de cassation examinera le vendredi 17 janvier 2020, la procédure initiée contre Guillaume Soro par le parquet d’Abidjan. L’ancien chef de l’Assemblée nationale, accusé de tentative de « déstabilisation », est visé par un mandat d’arrêt international.
Affaire Guillaume Soro : La Cour de cassation se prononce sur la procédure le vendredi prochain
C’est une grosse bataille judiciaire qui oppose les avocats de l’ex-chef du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, au ministère public.
L’actuel député de Ferkessédougou fait l’objet d’une procédure judiciaire engagée contre lui et certains de ses proches dont les députés Alain Lobognon, Soro Kanigui, et 15 autres cadres de son mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS).
La procédure engagée contre Guillaume Soro et ses proches, fait l’objet de vives dénonciations, tant par ses avocats que par l’ensemble de l’opposition politique.
Lesquels dénoncent des accusations « évasives et infondées », ajoutant qu’en vertu de la constitution, que seule la Haute cour de justice est qualifiée pour juger Soro.
Devant cette situation, le ministère public a fait le choix de saisir la Cour de cassation, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire ivoirien.
Cette cour, apprend-on, a fixé la date du vendredi 17 janvier 2020 pour se prononcer sur la procédure initiée par le Ministère public contre l’ancien patron du Parlement ivoirien.
«La Cour de cassation a désigné un Conseiller rapporteur et fixé au vendredi 17 janvier 2020, la date d’évocation de la procédure aux fins de saisine de l’Assemblée plénière de la Cour de Cassation, initiée par le Ministère public dans l’affaire qui l’oppose à M. Guillaume Kigbafori Soro et autres », indique la Cour dans un courrier de notification de date d’audience adressé aux avocats de M. Soro.
Depuis le lundi 23 décembre 2019, date de son retour avorté à Abidjan, Guillaume Soro est visé par un mandat d’arrêt international pour atteinte à l’autorité de l’État, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.
17 de ses proches dont des parlementaires font également l’objet d’une procédure judiciaire.