Le pouvoir n’entend laisser aucun répit à Guillaume Soro et à ses proches. Après l’arrestation de plusieurs de ses collaborateurs et le mandat d’arrêt international émis contre lui, le président de GPS a vu sa ville natale, Ferkessédougou, pris d’assaut par des hommes armés.
Guillaume Soro traqué jusque dans son dernier retranchement ?
Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que Guillaume Soro est devenu l’ennemi numéro 1 du régime d’Alassane Ouattara. En effet, lundi 23 décembre dernier, l’ancien Président de l’Assemblée nationale a essuyé un cinglant revers lors de son retour à Abidjan. Le jet privé qui le transportait a non seulement été empêché d’atterrir à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mais aussi et surtout un mandat d’arrêt international a été émis contre lui pour « tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics ».
Et même s’il s’était entêté de rentrer en Côte d’Ivoire, le dispositif policier mis en place depuis l’aéroport jusqu’à sa résidence privée de Marcory Résidentiel aurait mis le grappin sur lui.
Notons par ailleurs qu’après ce retour avorté de leur mentor, les cadres et autres militants de Générations et peuples solidaires (GPS) ont reçu une visite musclée des forces de l’ordre à leur siège de la Riviera Golf, alors qu’ils y animaient une conférence de presse pour prendre l’opinion nationale et internationale à témoin.
Mais ceci n’était qu’un pan de la tourmente qui s’abattait sur la Sorosphère, car nous apprenons par ailleurs qu’un impressionnant détachement a été déployé à Ferkessédougou, ville dont Guillaume Soro est originaire et dont il est également le Député. Depuis le 25 décembre donc, des témoins sur place affirment que plusieurs cargos de l’armée ivoirienne sillonnent la capitale de la région du Tchologo.
L’objectif de cette présence serait d’étouffer toutes contestations des populations de cette localité eu égard à la mauvaise passe que traverse leur représentant à l’Assemblée nationale ivoirienne.