Alassane Ouattara effectue une visite d’Etat de quatre jours dans la région du N’zi depuis le mercredi 25 septembre 2019. La présence du chef de l’Exécutif ivoirien a mobilisé un fort contingent de soldats issus des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Visite d’ Alassane Ouattara dans le N’zi: La zone sous haute surveillance
Le président ivoirien séjourne dans la région du N’zi, centre-est de la Côte d’Ivoire, depuis le mercredi 25 septembre 2019. À l’occasion de la visite d’Etat d’ Alassane Ouattara dans cette localité, ce sont exactement 3 332 soldats qui ont été dépêchés afin de sécuriser la zone.
Selon l’Agence ivoirienne de presse, qui cite le Bureau d’information et de presse des armées (BIPA), ce contingent comprend des gendarmes, des policiers et des militaires. Notre source précise que pour la mise en œuvre de l’opération « N’vlè », 224 véhicules ont été mis à la disposition des éléments des FACI.
Notons que l’opération consiste en des patrouilles mixtes qui sillonneront Dimbokro, Kouassi-Kouassikro, Bocanda ainsi que les localités environnantes.
Arrivé à Dimbokro dans la matinée du mardi, Alassane Ouattara a présidé un Conseil des ministres, à l’issue duquel il a été annoncé la nomination des quinze membres de la Commission électorale indépendante (CEI). On note le départ de Youssouf Bakayoko de la tête de la commission chargée d’organiser les élections.
Il faut noter qu’au cours de ce Conseil des ministres, « le préfet du département de Kouassi-Kouassikro, préfet par intérim de la région du N’zi, a présenté, à la demande du président de la République, une communication en Conseil des ministres, relative à la situation administrative et socio-économique dans la région du N’zi », a souligné Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement.
Le communiqué du Conseil des ministres indique que « le préfet de région a ensuite dressé un état des lieux des infrastructures et des activités socio-économiques de la région avant d’évoquer les difficultés auxquelles celle-ci est confrontée, ainsi que les attentes des populations ».
Le gouvernement, pour sa part, a noté avec un grand intérêt ces préoccupations et s’est engagé à y apporter les réponses appropriées.