La branche légale du Front populaire ivoirien (FPI) incarnée par son président Pascal Affi N’guessan n’est pas restée indifférente après la rencontre au sommet qui a eu lieu à Bruxelles, lundi 29 juillet 2019 entre les deux anciens chefs d’État ivoirien, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.
Le camp Affi N’guessan réagit à la rencontre Gbagbo-Bédié
Issiaka Sangaré, secrétaire général de la frange du Front populaire ivoirien dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, s’est réjoui de la rencontre entre les deux personnalités de la vie politique ivoirienne, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. À l’écouter, l’événement de Bruxelles marque le début d’une vraie réconciliation entre les enfants de la Côte d’ ivoire. « C’est un bon début pour la réconciliation nationale. C’est une bonne approche traditionnelle, un échange de courtoisie relativement à la situation de Laurent Gbagbo. C’est un bon début pour la réconciliation nationale », a expliqué Issiaka Sangaré au confrère Linfodrome.ci.
Toutefois, le cadet d’Aboudrahamane Sangaré n’a pas manqué de faire des précisions sur le titre de président du Front populaire ivoirien attribué abusivement à Laurent Gbagbo. La volonté de réconciliation, a-t-il expliqué, doit prendre en compte la situation du Front populaire ivoirien dirigé par Pascal Affi N’guessan. Non sans faire remarquer que le président de la branche légale du « parti à la rose » ne s’est dérobé à aucune action en faveur de la réconciliation tant au niveau de son parti le FPI qu’au niveau national depuis sa sortie de prison en 2014.
« Nous sommes heureux que cette situation ouvre d’autres opportunités. Ce vœu de réconciliation a été mis en évidence par Pascal Affi N’guessan depuis qu’il a été libéré et il en a fait son cheval de bataille. Il a appelé à la réconciliation même s’il n’avait pas été compris. Mais le chemin qu’il a tracé est en train de se mettre en œuvre. C’est donc un bon début », a témoigné le secrétaire général du FPI. Avant d’en appeler à une union sacrée de toute l’opposition politique ivoirienne et de la société civile autour de cette quête de réconciliation mais également pour l’élection présidentielle de 2020.