La bataille qui oppose Guillaume Soro à son compatriote Amadou Soumahoro pour l’accession à la présidence de l’APF semble tourner à l’avantage du dernier cité. Le député Ferkessédougou a essuyé un double camoufflet devant les tribunaux de première instance de Paris et d’Abidjan.
APF : Double camouflet pour Guillaume Soro à Paris et à Abidjan
Les saisines des tribunaux de Paris et d’Abidjan dans la lutte qui oppose Guillaume Soro à son successeur à la tête du Parlement ivoirien n’auront donné aucune suite aux espérances de Guillaume Soro.
La 45e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie se tiend à Abidjan du 5 au 9 juillet tel que prévu initialement au grand désarroi du camp Guillaume Soro. L’ ex patron du Parlement ivoirien et ses partisans ont été déboutés devant le tribunal de première instance de Paris lorsque celui d’Abidjan s’est jugé incompétent pour donner une suite judiciaire au differend qui oppose M.Soro aux dirigeants de l’APF.
Le scénario tel qu’il se déroule ouvre grandement la voie de la présidence de l’institution parlementaire francophone au candidat Amadou Soumahoro. L’ex-patron du parlement ivoirien a été en effet déclaré personnalité non gratta à la 45e session de l’APF à Abidjan. Et son adversaire Amadou Soumahoro qui bénéficie de la bénédiction du chef de l’Etat Alassane Ouattara serait le candidat unique de cette session de l’APF à Abidjan.
La section ivoirienne de l’APF qui devrait porter la candidature de Guillaume Soro ayant été rénouvelée, il serait difficile, voir improbable que la candidature du premier vice-président de l’institution soit validée conformement aux textes de l’Institution. « Les textes de l’APF sont clairs, les candidatures doivent être portées par les sections », soutient un député membre de la section ivoirienne de l’APF.
Rappelons que Guillaume Soro qui occupe la fonction de premier vice-président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie depuis 2017, devrait sans difficulté aucune accéder à la présidence de l’Institution. Mais ses « déboires » avec le régime d’Abidjan semble avoir serieusement compromis ses chances d’y parvenir.