Plusieurs dirigeants africains d’entreprise soutiennent la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC). Tel est le résultat d’un sondage publié le 9 mai par le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG).
Les hommes d’affaires africains adoubent la ZLEC.
Le cabinet Oxford Business Group (OBG) vient de publier les résultats d’un sondage sur l’impact de la future Zone de libre-échange continental (ZLEC). Cette étude révèle que 72 % des dirigeants africains d’entreprise sont convaincus que la ZLEC aura un impact positif ou très positif sur le commerce intra-régional.
L’étude intitulée « Business Barometer 2019: Africa CEO survey » donne l’avis de 787 hauts dirigeants d’entreprise originaires de huit pays africains : Maroc, Nigeria, Egypte, Côte d’Ivoire, Kenya, Ghana, Algérie, Djibouti. 84 % des dirigeants d’entreprise africains ont déclaré avoir des attentes élevées ou très élevées concernant l’environnement local des affaires pour l’année à venir, alors que 78 % d’entre eux ont annoncé que leur entreprise devrait réaliser un investissement significatif dans les douze prochains mois.
Des inquiétudes sont à relever du côté des entrepreneurs africains. 38% d’entre eux craignent qu’une hausse des prix du pétrole impacte leur économie. L’instabilité politique ou sécuritaire dans les pays voisins a été citée comme source d’inquiétude par 23 % des chefs d’entreprise interrogés. Sur un autre plan, plus d’un tiers (36 %) des dirigeants interrogés sur la compétence dont leur pays a le plus besoin ont évoqué la compétence de leadership, tandis que la recherche, le développement et l’ingénierie ont été cités par 14 % de cet échantillon.
A ce jour seuls 22 pays membres de l’Union africaine ont ratifié l’accord sur la ZLEC. Celui-ci doit entrer en vigueur le 30 mai de cette année. Le Nigeria, une des grandes économies du continent, s’oppose à ce texte.