70 tonnes du riz avarié d’origine birmane sur les 18 000 débarquées en Côte d’Ivoire début mars ont été détruites.
70 tonnes de riz avarié détruites
Comme annoncé le 30 mars dernier par le ministère en charge du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, la destruction de la cargaison de 18 000 tonnes de riz avarié débarqué du 11 au 18 mars dernier au port d’Abidjan a démarré le mardi 16 avril 2019 au Centre d’enfouissement technique de Kossihouen.
Pour cette première phase, ce sont 70 tonnes qui ont été détruites en présence du ministre Souleymane Diarrassouba du Commerce, de la ministre Anne Désirée Ouloto de l’Assainissement et de la Salubrité, ainsi que les responsables des organisateurs de consommateurs et des structures concernées comme le Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol) et le Port autonome d’Abidjan où la cargaison a été mise sous scellée depuis.
Riz avarié, destuction longue et complète
Il n’y a pas eu que le riz qui a été détruit. Après la destruction des 70 premières tonnes du riz avarié, les ministres Souleymane Diarrassouba et Anne Ouloto ont également pris part à l’incinération des sacs qui contenaient le produit. Cela, sur le site d’Envipur. Il s’agira, selon les services du ministère du Commerce, de procéder de façon journalière à la destruction de 500 à 100 tonnes de riz sur une période d’un mois en vue de procéder à la destruction complète de toute la cargaison transportée en mars sur les bords de la lagune Ebrié par le navire Ocean Princess.
Déchargée du 11 au 18 mars dernier, les 18 000 tonnes de riz avarié avait fait l’objet d’examens par les services et structures commis. Lesquels ont revelé des anomalies avec la reglementation en vigueur d’où la mise sous scellé, puis la destruction actuelle de ce riz, dont certaines rumeurs font toujours état de la circulation sur le marché.