Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina, Newton Ahmed Barry, a affirmé mardi à Ouagadougou que l’institution était “prête’’ pour “tous les scénarii possibles’’ à propos du référendum constitutionnel devant ouvrir la voie à la 5e République.
La Ceni se dit prête à organiser le Référendum au Burkina
“Pour ce qui concerne (l’adoption de la nouvelle constitution) par voie parlementaire ou par voie référendaire, cela ne relève de la responsabilité de la CENI. Nous attendons que les politiques décident ce qu’ils veulent faire. Si on décide pour (la voie référendaire), nous sommes prêts parce que nous avons travaillé sur tous les scénarii possibles’’, a déclaré Ahmed Barry, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre Christophe Dabiré.
Promise par le chef de l’Etat Roch Kaboré lors de sa campagne électorale de 2015, la nouvelle Constitution doit donner naissance à une 5ème République, un “régime semi-présidentiel’’ avec une limitation à deux du nombre de mandats du chef de l’État. Elle prévoit aussi une procédure de destitution du président par la Cour constitutionnelle.
Le 26 août, la CENI avait bien publié un communiqué évoquant la date du 24 mars avant de se faire contredire par le gouvernement qui a indiqué n’avoir pas encore arrêté de date pour le référendum.
Le 14 mars, à l’issue d’un tête-à-tête avec le chef de l’Etat, le président de la commission constitutionnelle, Halidou Ouédraogo avait indiqué que la nouvelle constitution serait bien adoptée par “voie référendaire’’ et non par voie parlementaire comme le laissait croire quelques rumeurs.