Une succession de graves événements ont failli faire passer Koua Justin de vie à trépas. Mais le leader de la jeunesse de l’opposition, qui a toujours su se tirer d’affaire, semble connaître les auteurs de telles forfaitures.
Menacé de toutes parts, Koua Justin prend l’opinion à témoin
Sur sa page Facebook, Koua Justin a retracé le film de sa vie dans ces deux derniers mois. L’on y note que le président de la jeunesse de la plate-forme « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS) est dans l’œil du cyclone au point où sa vie serait en danger.
N’ayant pu être ramolli par un long séjour carcéral, Justin Koua évoque l’étrange accident dont il a été victime en partance pour Agnibilékro, le cambriolage de son véhicule, le gel de son salaire, sans oublier la convocation par le procureur de la République du médecin qui a osé lui proposer un traitement pour la malaria (paludisme) dont il souffrait. Voilà donc autant d’indices qui attestent, selon lui, que certaines personnes veulent le voir crever.
L’intégralité du post de Koua Justin
INFORMATIONS POUR TOUS…
• Dimanche 16 Septembre 2018 : En provenance d’Abidjan, à 4 km d’Agnibilekro, deux véhicules obstruent la voie, m’obligeant à percuter l’un deux.
Curieusement, alors que je réussis à immobiliser mon véhicule, m’évitant un tonneau, les deux véhicules continuent leur chemin, comme si de rien n’était.
Malheureusement, je ne réussis pas à prendre les numéros d’immatriculation desdits véhicules.
Simple accident de circulation ou mission recommandée ?
• Lundi 08 Octobre 2018 : A mon réveil, je constate que mon véhicule est cambriolé. La vitre de devant à droite est cassée, la portière ouverte, tous mes documents à l’intérieur emportés y compris mes collections de Plutarque.
Simple cambriolage ou mission recommandée ?
• Mardi 23 Octobre 2018 : Je sens de fortes douleurs dans mes articulations. J’ai du mal même à marcher. Je sens la chaleur traverser tout mon corps. Après le boulot, je me fais transporter à l’hôpital pour me faire consulter par un médecin.
Ce dernier me fait un texte de palu. Et conclu un début de palu. Il m’enjoint de me reposer trois jours et suivre rigoureusement mon traitement. Je retourne me coucher aussitôt.
En dépit des trois jours d’arrêt de travail recommandés par le médecin, le lendemain, je décide de venir achever un travail au service avant de retourner me coucher à nouveau, dans l’esprit des recommandations du médecin.
Surprise…Les Vendredi 26 et samedi 27 Octobre 2018, une source policière et judiciaire m’indique que le médecin en question a été convoqué à la police et par le procureur pour lui faire des remontrances sur le fait qu’il ait reçu et soigné KOUA Justin, un responsable influent du FPI. La police va même jusqu’à photocopier l’ordonnance qu’il m’a délivrée dans son registre.
• Aussi, voudrais-je relever que depuis bientôt quatre (4 ans), je suis sans salaire et pourtant, je suis régulier, assidu et ponctuel à mon poste de travail.
Juste tenir informer l’opinion nationale et internationale sur la volonté manifeste du régime de me voir mort.
Du reste, je suis devenu indomptable par les tortures et les épreuves. L’indigence m’a appris à m’accommoder de tout.
Donc j’assume mon choix politique : servir la cause du Président GBAGBO et du FPI sans faiblir.
DIEU aime GBAGBO !