Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita, dit IBK a procédé jeudi soir à Bamako à de nouvelles nominations à la tête de la hiérarchie militaire au Mali, alors que le pays se prépare à commémorer en grande pompe samedi 22 septembre, les 58 ans de son accession à l’indépendance.
IBK procède a de nouvelles nominations
Réunis en conseil des ministres extraordinaires au palais présidentiel de Koulouba, IBK et son gouvernement ont validé 12 nominations d’officiers, dont sept au grade de général de brigade et cinq au rang de général de division.
Précédemment des colonel-majors, les officiers supérieurs Diamou Keita, Satigui, dit Moro Sidibé, Sidiki Samaké, Abbdoulaye Cissé, Tackny Ag Intikane, Boubacar Dembélé, et le colonel Ouahoun Koné ont été promus au rang de général de brigade.
Quant aux généraux de brigade, Salifou Koné, El Hadji Ag Gamou, Mohamed Ould Meydou, Sidi Alassane Touré et Abdoulaye Koumaré, ils ont été élevés au grade de général de division.
Ces nominations interviennent certes, deux semaines après la prestation de serment d’IBK qui a promis de grandes réformes au sein de l’armée malienne au cours de son second quinquennat, mais surtout dans un contexte de reprise des pourparlers en vue de « la mise en œuvre effective et accélérée » de l’accord de paix d’Alger, comme l’ont souhaité la plupart des parties prenantes.
Défigurée et très fragilisée après le coup d’Etat de 2012 et l’occupation du Nord par des groupes terroristes, l’armée malienne figurait partie des trois dernières du monde en 2016, selon un classement de « Global Fire Power ».
Au dernier classement de « Global Fire Power » publié en août, l’armée malienne a quelque peu levé la tête, occupant la 14e place africaine sur 34 pays et 114e mondiale sur 135.