Le président de l’Alliance des syndicats de la santé, « And Geusseum », Mballo Dia Thiam, a invité mercredi leur ministre de tutelle Abdoulaye Diouf Sarr à la sérénité au lendemain de sa déclaration dans la laquelle il les appelait à « dépasser la crise », face à la presse.
Les syndicats de la santé réclament leurs arriérés de salaires
Répondant au ministre de la Santé, Mballo Dia Thiam, l’invite à la « sérénité » en apportant des solutions aux accords signés avec le gouvernement en 2014.
« Le ministère doit payer deux mois de salaires dont 100 millions F CFA dédiés aux collectivités locales », a par ailleurs suggéré le responsable syndical.
Interrogé mardi par ALERTE INFO en marge de la cérémonie de lancement des comités de développement sanitaire, le ministre de la Santé Diouf Sarr évoquant le régime indemnitaire, a soutenu qu’il est global et ne concerne pas seulement le secteur de la santé », appelant à « dépasser la crise ».
Les syndicats des travailleurs de la santé revendiquent entre autres doléances depuis plus de deux mois le paiement intégral des arriérés de salaires des contractuels, du versement de la première phase de la motivation nationale et du parachèvement des actes qui doivent consacrer le statut aux personnels des collectivités locales.
Le ministre sénégalais de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, avait invité mardi les syndicats issus de son département et réclamant du régime indemnitaire, à « dépasser la crise » non sans ajouter que le « régime est global », en marge de la cérémonie de lancement des Comités de développement sanitaire (Cds), à Dakar.
« Concernant le régime indemnitaire, il est global et ne concerne pas seulement le secteur de la santé », a dit le ministre Diouf invitant les acteurs à « dépasser la crise ».
Pour l’ex-ministre de la Gouvernance locale, « cela nécessite que l’on étudie la question à travers l’étude sur la situation des indemnités dans la fonction publique de manière globale ».
« Il n’y a plus raison d’engager la radicalisation », a-t-il poursuivi, estimant que le gouvernement a « montré sa bonne volonté ».