L’année 2018 « sera difficile » pour les burkinabè, qui ont été confrontés, entre autres, « aux conséquences de la violence et en particulier à une insécurité alimentaire », a affirmé samedi à Ouaga le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), dans un rapport.
OCHA prédit une année d’épreuve pour le Burkina Faso
« 2018 sera une année difficile pour la population au Burkina Faso, qui est confrontée aux conséquences de la violence et des catastrophes naturelles, et en particulier à l’insécurité alimentaire et la malnutrition », a dit OCHA.
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies a indiqué dans son communiqué que le Nord du Burkina Faso, est « spécifiquement touché », la situation humanitaires’est davantage dégradée au cours de l’année écoulée (2017).
En 2017 au Burkina, selon le rapport communiqué par l’OCHA, 114 personnes ont perdu la vie et 71 ont été blessées lors de 94 attaques.
« En conséquence de cette recrudescence de la violence, il est estimé que plus de 23.500 personnes ont été déplacées à l’intérieur même du pays », a indiqué le rapport de la coordination des affaires humanitaire des nations unies.
Le Burkina a urgemment besoin d’environ 48 milliards F CFA
Par ailleurs, le bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA) a estimé à plus de 950.000 le nombre de personnes qui feront face à l’insécurité alimentaire durant la période de de soudure de 2018 (comprise entre juin et octobre). Et 28% proviendront de la région du Sahel, dans l’extrême Nord du Burkina Faso.
Selon les estimations de l’Organisation des nations unies et des Organisations non gouvernementales, le Burkina Faso aurait besoin d’environ 48 milliards F CFA pour apporter une assistance humanitaire « immédiate » aux personnes dans le besoin.
En 2017, 114 personnes ont perdu la vie au cours de 94 attaques armées recensées au Burkina par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).