Quelques années après les ravages de l’épidémie d’Ebola, tant sur le plan humain que socio-économique, nous voilà encore face à une autre maladie. Il s’agit du virus de Lassa qui se signale à nouveau en Afrique de l’Ouest.
Le virus de Lassa refait surface en Afrique de l’Ouest
La fièvre de Lassa, du nom d’une ville du Nigeria où il est apparu pour la première fois dans les années 1950, est causé par un arénavirus semblable à Ebola. Cette épidémie est particulièrement présente en Afrique de l’Ouest, singulièrement au Nigeria, en Guinée (Conakry), au Liberia et en Sierra Leone. Bien que les pays cités soient les plus exposés à ce virus, les autres pays ne restent pour autant pas à l’abri.
Les études épidémiologiques ont dénombré entre 300 000 et 500 000 cas par an dans les pays d’Afrique de l’ouest. Sur ces centaines de miiliers de cas, 5 000 à 6 000 individus succombent chaque année de la fièvre de Lassa.
Les symptômes du virus de Lassa sont quasi identiques à quelques maladies plus fréquentes comme le paludisme, la dysenterie, la fièvre typhoïde, la fièvre jaune ou d’autres fièvres hémorragiques virales.
Pour se mettre à l’abri de cette maladie, il est nécessaire de respecter les règles d’hygiène, car à ce jour, il n’existe aucun vaccin approprié pour guerir les personnes infectées. Néanmoins, tout comme le SIDA, il existe un traitement à injection en intraveineuse de ribavirine, un antiviral utilisé plus fréquemment dans le traitement de l’hépatite C3. Mais son efficacité relève d’un traitement lors des 6 premiers jours de la contamination, et est susceptible de déclencher des effets secondaires chez le patient, notamment des anémies sévères. Heureusement, cet effet indésirable est se guérit après la période de traitement.
De nombreux laboratoires s’activent à trouver un remède qui pourrait permettre de soigner ou même d’éradiquer le virus de Lassa. Toutefois, la meilleure manière d’éviter cette épidémie est de respecter les règles d’hygiène et surtout de conserver les repas loin des rongeurs (souris, rat…), car ils sont les agents pathogènes du virus. Ils libèrent les virus en général par leurs urines.