Me Roger Ouegnin a vivement critiqué les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football (FIF) lors de l’assemblée générale extraordinaire de son club. Le président du Conseil d’Administration de l’Asec Mimosas n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer la gestion désastreuse d’Augustin Sidy Diallo et à ses collaborateurs.
Me Roger Ouegnin ne fait pas cadeau au président de la FIF
Ce dimanche 28 janvier 2018 s’est tenue à la Bourse du Travail d’Abidjan-Treichville une assemblée générale extraordinaire de l’Asec Mimosas. Cette cérémonie fut l’occasion pour le président du conseil d’administration, Roger Ouégnin, de communiquer sur le rapport d’activités du club avant de s’appesantir sur la crise qui secoue actuellement la fédération ivoirienne de football (FIF).
Le président des Jaune et Noir s’est servi de cette tribune pour dire ses vérités à l’instance dirigeante de la maison verte. Celui-ci a commencé à dépeindre la venue de Sidy Diallo et les catastrophes que cela a entrainées. « Je pense que le président élu est venu par effraction. C’est dommage, parce qu’il est en train de tirer le football ivoirien par le bas. » a-t-il indiqué.
Pour justifier cette position, l’avocat-président a démontré pièce par pièce la mauvaise gestion du « président élu ». « Moi je ne suis pas surpris des résultats actuels de la Côte d’Ivoire, après la Can 2015 remportée. J’avais prévenu ce naufrage-là, mais personne n’a voulu m’écouter. On est éliminé au premier tour de la Can 2017, premier du Chan 2018. Je voyais cela venir », a-t-il indiqué.
À noter que Sidy Diallo est au coeur de vives critiques ces derniers temps, après la débâcle des Éléphants lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Certains dirigeants de club estiment que le comité exécutif de la FIF a fait trop de mal au football ivoirien, ils exigent sa dissolution.
Le PCA de l’Asec a approuvé cette décision visant à limoger Sidy Diallo. « Ça suffit ! J’ai décidé de signer ce document (demande de révocation du président de la FIF, ndlr), pour dire ça suffit! Trop, c’est trop ! », a conclut Roger Ouegnin sous les ovations du public.